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Récit de la Foire de Libramont – En Terre Bio - Jour 2

Comme la veille, on commence la journée avec la préparation du petit déjeûner de la presse : un petit dej’ 100% bio, 100% wallon, en direct des producteurs. Un vrai repas de terroir organisé par l’UNAB, à la demande de l’organisation de Libramont. C'est du boulot, mais une belle vitrine pour l’agriculture bio. On n’allait pas rater cette occasion. Et les retours sont ultra-positifs. Le rendez-vous est déjà pris pour l'an prochain.

Et pour éviter de faire la « caution verte », on a ajouté une dimension pédagogique : avec le petit dej’, les journalistes avaient accès à un dossier en ligne qui retrace les enjeux des filières bio, filière par filière, rédigé par l’équipe du Collège des producteurs chargée des plans stratégiques de développement des filières bio. En bonus, les journalistes avaient accès à un rappel des avantages sociétaux offerts par l’agriculture bio made in UNAB.




On poursuit la journée avec une présentation de la viticulture bio à des VIP invités par la Foire de Libramont, dans le cadre du parcours viti-vini. Ce n’est pas un hasard : l’UNAB s’intéresse de près au vignoble wallon depuis longtemps. Près d’1 domaine wallon sur 2 est en bio, notamment grâce à des structures coopératives qui répondent à la demande de durabilité de leurs coopérateurs au recours à des variétés résistantes au mildiou : un tabou pas encore franchi par l’industrie dans le reste des filières agricoles. Un enjeu important pour les bio. On a donc dégusté 3 vins, en présentant les particularités économiques et agronomiques du vignoble bio wallon. La présentation se termine par une nouvelle alliance autour du dossier du cuivre, avec l'association des vignerons de Wallonie. On va en avoir besoin : plus on sera nombreux, mieux ce sera.

En Terre Bio 2024, c’était d’ailleurs 16 vins bio wallons dispos au verre qui ont eu un succès fou : quand on vous dit qu’on s’y intéresse de près 😉



Pour le reste, le samedi, c’est la journée réseautage et découvertes. Les habitués sont nombreux à reconnaître la qualité des produits du chapiteau : on y discute donc dossiers d’aide bio ou plan bio avec l’administration, soutien aux filières ou à la transmission des fermes bio avec les membres de cabinets, on organise des partenariats autour de l’avenir du cuivre avec des arboriculteurs, les vignerons et ceux qui espèrent encore sortir une pomme de terre bio en 2024.


Autre moment important : une réunion d’éclaircissement avec la laiterie des Ardennes concernant le marché lait bio et les éventuels conflits avec d’autres labels de durabilité potentiellement concurrents. On continuera les échanges après Libramont, c’est sûr.



La journée est aussi rythmée par les activités des co-exposants : démonstration de greffe sur fruitier par le CRA-W, info sur la démystification de l’agriculture bio par Biowallonie… 


Et pendant ce temps, nos producteurs continuent d’écouler leur petite restauration à un rythme effréné, comme la veille.


On termine la journée fiers du travail accompli et des contacts noués. Il a plu toute la journée, le chapiteau était plein du matin au soir. On sort parmi les derniers de la Foire, les parkings sont complètement flingués par la boue :  c’est un tracteur qui nous aidera à en sortir. Et on a encore oublié de manger…



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